Ferdinand Loyen Du PUIGAUDEAU (1864-1930) "Le Pouldu le feu sur la plage" hst sbd Exposition Musée de Pont-Aven "Du Puigaudeau" 1998 n° 22 p 36 du catalogue. 60x81.Du « Cher Picolo » auquel Gauguin écrivait de la Martinique en 1887, à « l’ermite de Kervaudu » retiré au Croisic auquel Degas envoyait ses vœux en 1909, c’est l’itinéraire solitaire d’un poète que nul atelier ne forma. Son école ce fut son œil, écrivit son cousin Alphonse de Chateaubriant.Quels que soient les thèmes abordés, les rapports de forme, le traitement de la lumière, font flotter sur son œuvre une atmosphère d’irréalité, de rêve, qui nous la rend plus attachante encore. Et c’est par ce merveilleux, par ce sens du mystère, que se manifeste avec force l’ardente spiritualité de Puigaudeau. Là où les néo-impressionnistes, notamment Seurat, ne restituent scientifiquement que des effets, Puigaudeau s’attaque à la réalité visible et ultra visible, non existentielle, mais essentielle.Cit. « Ferdinand du Puigaudeau » catalogue de l’Exposition du Musée de Pont-Aven 1998